BONILAIT PROTEINES La technique « Once a Day » validée

LA TECHNIQUE D'ALLAITEMENT DES VEAUX « ONCE A DAY », qui consiste à distribuer un repas lacté quotidien dès le troisième jour, en association avec un aliment 1er âge, est proposée par Bonilait Protéines depuis 2011. Elle répond aux demandes des éleveurs qui cherchent à simplifier l'alimentation des veaux. Deux utilisations sont possibles avec l'« Once a Day » : en régime unique avec dilution dans l'eau ou en mélange avec du lait entier. Les nombreuses mesures en élevage ont montré que distribuer un seul repas lacté par jour permet au jeune veau d'atteindre l'objectif d'un doublement du poids de naissance au moment du sevrage (85 à 90 kg à neuf semaines) avec une consommation de concentrés supérieure. Deux éléments qui ont été vérifiés à l'Inra du Pin-au-Haras. Un lot de veaux alimentés au lait entier (dal : 4 repas/jour) a été comparé à un lot « Once a Day » en mélange avec du lait entier. Au sevrage, le lot témoin avait consommé 450 l de lait contre 205 l et 10 kg d'« Once a Day ». Les croissances ont atteint leur objectif sur les deux lots mais les veaux « Once a Day » ont consommé 40 % de concentrés en plus au sevrage (58 kg contre 41 kg). Cet essai a démontré aussi une amélioration de l'efficacité alimentaire avec un seul repas (moins d'extrait sec lacté et de MS ingérés pour un même poids vif).

Autopsie de quatre veaux

« Le programme "Once a Day" permet de booster l'indice de consommation avec, à la clé, un coût de sevrage réduit », explique Ludovic Ducrocq, chez Bonilait protéines. Une seconde expérimentation, conduite à l'Inra de Toulouse, a comparé un lot de veaux à 2 repas/jour avec un lot « Once a Day » en préparation unique. Là aussi, les poids au sevrage sont conformes (93 kg à neuf semaines), toujours avec une consommation élevée de concentrés (51 kg). Mais l'autopsie de quatre veaux dans chaque lot a montré un développement des papilles du rumen bien supérieur sur les veaux alimentés selon la technique « Once a Day ». Ainsi la surface d'absorption de ces jeunes rumens est augmentée de 50 % au sevrage. Ce développement fonctionnel du rumen apte à valoriser les fermentations du futur ruminant est particulièrement intéressant.